Voilà un accrochage qui bruit de plaisir et palpite d'énigmes, qui s'autorise du hors piste, à une éraflure de l'abîme, sans jamais y glisser. Basé sur le dialogue entre les deux collections d'art brut et d'art tantrique indien du psychanalyste et Yogi Philippe Mons, « Corps Subtils », organisée au LaM à Villeneuve-d'Ascq (Nord), est de ces expositions dont on ne tire pas d'emblée tous les fils. Sur le papier, le mélange entre l'hermétisme de l'art brut et l'ésotérisme du tantrisme (d)étonne. De la confusion de la folie à celle de la magie n'y aurait-il qu'un pas ? Dans le catalogue de l'événement, les co-commissaires Savine Faupin et Christophe Boulanger précisent bien que Philippe Mons ne recherche « ni un universalisme ou une symbolique des formes chers à Carl Gustav Jung, ni un musée…