Encore une vente d'art aborigène ? Oui, mais celle programmée samedi par la société Castor-Hara à Paris n'aligne pas des estimations dissuasives. Et la provenance des pièces devrait intéresser les amateurs. Bien qu'indiqué plutôt discrètement au catalogue (ni en couverture, ni en première page), le coeur de la vente provient en effet du musée d'art aborigène australien (AAMU) d'Utrecht, aux Pays-Bas. Son conservateur, Georges Petitjean, explique dans le catalogue que cette cession est destinée à permettre l'achat d'oeuvres d'artistes ne figurant pas dans les collections. Les Hollandais constituent d'ailleurs une part importante des enchérisseurs dans les vacations d'art…