Il nous avait emmenés sur la lune à la dernière Biennale de Lyon : avec son vaste paysage de terre noyée d'eau, régulièrement siphonnée, l'argentin Eduardo Basualdo avait fait sensation. Mais son travail en France demeure, en dehors de cette pièce, quasiment inconnu. Le musée d'art contemporain de Rochechouart (Haute-Vienne) offre une belle occasion de plonger dans l'univers de ce trentenaire nourri, comme beaucoup de ses concitoyens, de littérature autant que de psychanalyse. Il y a ici du fantôme de Kafka, des énergies invisibles, et le souvenir d'un arte povera dans l'usage des matériaux les plus humbles : nulle coïncidence, le musée regorge de trésors italiens des années 1970. Une oeuvre stupéfiante s'en souvient particulièrement : en hommage à Lucio…
Rochechouart présente l'oeuvre magnétique d'Eduardo Basualdo
Il nous avait emmenés sur la lune à la dernière Biennale de Lyon : avec son vaste paysage de terre noyée d'eau, régulièrement siphonnée, l'argentin Eduardo Basualdo avait fait sensation. Mais son travail en France demeure, en dehors de cette pièce, quasiment inconnu. Le musée d'art contemporain de Rochechouart (Haute-Vienne) offre une belle occasion de plonger dans l'univers de ce trentenaire nourri, comme beaucoup de ses concitoyens, de littérature autant que de psychanalyse. Il y a ici du fantôme de Kafka, des énergies invisibles, et le souvenir d'un arte povera dans l'usage des matériaux les plus humbles : nulle coïncidence, le musée regorge de trésors italiens des années 1970.