À Belém, l’ancienne Cordoaria Nacional, Avenida da India, sur les rives du Tage, a cessé ses activités industrielles en 1998. Devenue lieu de culture en 2000, elle accueille ARCO Lisboa depuis 2016. À un jet de pierre, la longue vague de verre et béton du Maat (Musée d'art, d'architecture et de technologie), greffée à l’ancienne centrale électrique de Tejo, est notamment dédiée à une exposition Jeff Wall. À quelques encâblures, le MAC/CCB, plus vaste complexe culturel du pays, présente, entre autres, une nouvelle exposition permanente : « An Atlantic Drift », consacrée au tropisme atlantique de l’art lusitanien du XXe siècle, à travers des œuvres du Musée de la collection Berardo (saisie par l’État en 2019 en règlement partiel d’une dette d’un milliard), qui fait écho à « Brasil ! Brasil ! The Birth of Modernism », début 2025 à la Royal Academy de Londres. Maribel López, qui dirige à la fois ARCO Madrid et son volet lisboète, rappelle que si l’entité organisatrice publique, IFEMA Madrid International, et les principes directeurs sont les mêmes, « l’attention…
ARCO Lisboa 2025 : une édition transocéanique

© IFEMA.
Avec 83 galeries de 17 pays, la 8e édition de la foire s'est inscrit dans une dominante internationale (53 exposants) et a attiré 13 000 visiteurs.