Le Quotidien de l'Art

ARCO Lisbonne, des ventes timides

ARCO Lisbonne, des ventes timides
Maribel López, directrice d’Arco Lisbonne.
© Photo Rodrigo Gatihno/ARCO.

Dans un contexte international plus difficile, la petite sœur lisboète de la foire madrilène a tiré son épingle du jeu grâce au soutien constant de la scène locale et à des prix plus attractifs.

La 7e édition d’ARCO Lisbonne s’est tenue du 23 au 26 mai à la Cordoaria Nacional avec 84 exposants. Un peu plus de 13 000 visiteurs ont été enregistrés, à un niveau quasi égal à l’an dernier. Mais les transactions ont été moins dynamiques. La chanteuse américaine au succès planétaire, Taylor Swift, qui se produisait en concert les 24 et 25 mai dans la capitale portugaise, a joué indirectement les trouble-fêtes : le prix des chambres dans les hôtels ayant doublé pour cet événement, cela a découragé des collectionneurs de dernière minute. « On grandit chaque année avec les collectionneurs portugais. Les visiteurs viennent beaucoup d’Espagne, mais aussi du reste de l’Europe. Cette année, nous avons eu le plaisir d’accueillir nombre d’Américains et de Brésiliens, rapporte Maribel López, directrice de la foire. Même si les temps sont un peu compliqués, les galeries s’en sont sorties avec une gamme de prix très large. »

Des prix attractifs et des récits touchants

Les pièces minimalistes en verre recyclé de la Hollandaise Anneke Eussen (entre 1 100 et 3 300 euros HT) sont très bien parties chez Document (Chicago, Lisbonne). Preuve qu’en temps de crise, les petits prix font la différence, en favorisant les coups de cœur. Idem chez Carlos Carvalho où les éléments peints d’un herbier de la jeune Maria Condado, à 1 000 euros l’unité,…

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Article issu de l'édition N°2838