« 366 jours, ça va être un peu court pour tout voir ! ». Neuf et facétieux, le ton de la saison chinoise 2025 est donné dans un musée Guimet revu et corrigé par sa nouvelle présidente. Deux ans et demi après son arrivée à la tête de l’institution, Yannick Lintz compte replacer l’institution et ses 156 agents au centre de la cartographie muséale parisienne. « Le monde est en train de basculer, nous explique-t-elle. Notre culture commune nous emmène à nous ouvrir à l’Asie qui a aussi une grande popularité auprès des jeunes de sa culture culinaire à sa culture pop. C’est donc notre rôle de faire mieux connaître la culture asiatique ».
Coup de jeune
Pour ce faire, les grands noms fondent le cœur d’une programmation tournée vers un plus grand public : de l’exposition sur la dynastie Tang qui vient de s’achever à celle de l’an passé sur une autre dynastie chinoise réputée, les Ming, et précédemment un parcours sur les princes du Genji. Pour enfoncer le clou, la communication est rajeunie. La campagne choc « l’Asie va vous surprendre » s’adresse au non-public et aux jeunes en priorité, forte d’échos assumés avec les jeux vidéo…