En Suède, la riche vie amoureuse du cinéaste Ingmar Bergman fait le miel des maisons de ventes mais leur occasionne parfois des déconvenues. Ainsi, plusieurs lots de photos et lettres adressées à sa quatrième femme, la pianiste Käbi Laretei, ainsi que l'esquisse d'un scénario viennent d'être retirés d'une vacation prévue le 28 mai à Stockholm (Suède) chez Bukowskis. La raison ? Après la parution d'un article dans le quotidien Dagens Nyheter, un des fils de Bergman, Daniel, s'est étonné que la maison de ventes soit en possession de tels documents, qu'il pensait être chez sa mère, Käbi Laretei, toujours en vie. Après avoir porté plainte, il a appris qu'une fille de sa mère les avait placés en gage chez un antiquaire, qui les avait confiés à la maison de ventes. Bukowskis, la famille de Bergman et le vendeur ont alors décidé d'annuler la dispersion de ces lots. Il s'agissait de missives intimes dont une lettre de rupture où l'auteur de Fanny et Alexandre s'autoflagellait : « mon âme est si noire... », avait-il écrit.