Chargée depuis 2022 du pôle thématique « Corps, apparences et sexualités » de la collection du Mucem (Marseille), Amélie Lavin a dans ce contexte mené une recherche approfondie sur le genre et les pratiques corporelles militantes. Elle a notamment assuré, en 2024, le commissariat de l'exposition « Paradis naturistes », où étaient explorés les enjeux sociaux et politiques liés à ce phénomène social (voir l’Hebdo du 8 novembre 2024). Diplômée de l’Institut national du Patrimoine, Amélie Lavin pilotera le musée d’art moderne Cantini (Marseille) dès le 1er mars. Responsable de la valorisation et de la diffusion de sa collection, particulièrement fournie en œuvres surréalistes, elle participera à la préparation de son exposition majeure consacrée à Alberto Giacometti, orchestrée en collaboration avec la Fondation Giacometti et programmée à partir du 6 juin 2025. Avant son passage par le Mucem, Amélie Lavin avait travaillé au musée Blanche Hoschedé-Monet de Vernon (de 2006 à 2008) et au musée Rodin (de 2008 à 2013), en tant que conservatrice chargée de l'art moderne et contemporain dans plusieurs expositions, où elle avait dévoilé les consonances entre l’œuvre du sculpteur et celle de Paul-Armand Gette (2011) ou Erik Samakh (2013), entre autres. Aux rênes du musée des Beaux-Arts de Dole (de 2013 à 2022), elle a œuvré pour la visibilité des artistes femmes en y organisant des expositions telles que « Peindre dit-elle » (2017), où étaient rassemblées 40 artistes contemporaines (Claudine Drai, Catherine Lemoine, Florence Doléac...). Deux autres nominations au sein d’institutions marseillaises ont été officialisées durant les précédents mois : celle de Charlie-Camille Flores, directeur de la bibliothèque de l’Alcazar depuis le 2 janvier 2025, et celle de Benoît Martin, à la tête du musée des Arts Africains, Océaniens et Amérindiens (MAAOA) depuis octobre dernier.
© DR.
© DR.
