Le Quotidien de l'Art

Villers-Cotterêts, un ovni culturel sur les rails

Villers-Cotterêts, un ovni culturel sur les rails
Marie Lavandier, présidente du Centre des Monuments Nationaux.
© JC Moschetti.

La promesse était conséquente, proportionnelle à l’investissement tonitruant de 234 millions d’euros. Après une année de pleine exploitation, la Cité internationale de la francophonie à Villers-Cotterêts n’a pas fini de s’imposer sur son territoire.

« Ancrer un lieu dans les politiques et les sphères qui le fondent s’évalue sur le long terme. Ici, les choses s’enclenchent doucement grâce à une politique volontariste et des moyens importants. » Fidèle à son habitude, la présidente du Centre des monuments nationaux, Marie Lavandier, a le succès modeste et l’ambition exigeante. Pourtant, les chiffres sont là. Cette commune de l’Aisne de 10 000 habitants a vu 188 000 personnes venir profiter de l'offre culturelle de l'établissement, dont 40 % du département et près de 20 000 scolaires (soit près d’un élève sur cinq scolarisés dans l’Aisne). Or, dans une ville dépourvue de librairie et de salle de spectacle, dont le musée attirait une moyenne de 2 000 visiteurs annuels (fréquentation qui a triplé depuis), le pari d’inaugurer un projet élyséen pertinent, autant à l’échelle internationale, nationale que locale,…

Villers-Cotterêts, un ovni culturel sur les rails
Villers-Cotterêts, un ovni culturel sur les rails

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

Article issu de l'édition N°2949