Le Quotidien de l'Art

Musées de langues, la non-exception française

Musées de langues, la non-exception française
La Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts.
© Didier Plowy - CMN.

Avec l’inauguration de la Cité internationale de la langue française à Villers-Cotterêts, le 19 octobre, la France rejoint le cercle des pays portant haut la promotion de leur langue. Tour d’horizon des institutions sœurs, entre instrumentalisation nationaliste et volonté de préservation.

« La Cité internationale de la francophonie est profondément originale puisque pour la première fois consacrée à cet objet culturel particulier qu’est la langue. Ce type de projet existe bien peu puisque jusque-là seuls le Brésil et l’Italie se sont penchés sur leur langue ». Les propos de l’Élysée à la veille de l’inauguration de la cité cotterézienne surprennent, tant la mise en musée des langues n’est ni récente ni unique. L’une des pionnières fut la Norvège qui en 2000 inaugurait son centre Ivar Aasen, consacré à l'élaboration du norvégien. Centré sur l’acquisition, le développement et le rôle de la langue anglaise américaine dans le monde, le National Museum of Language suivait à l’initiative de linguistes dans le Maryland en 2008 (avant de se tourner vers un format tout numérique en 2014). En une décennie, la planète s’est peu à peu couverte de musées de langues. En 2011, le Canada lançait son musée de langues, qui sous l’effet du…

Musées de langues, la non-exception française
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