Tendons l’oreille… Quelle langue parle-t-on dans les travées ? Tel un chien truffier, le journaliste suit des pistes concluantes. Avant même l’ouverture des portes de cette édition historique d’Art Basel Paris, le sentiment était que la langue de Shakespeare (ou plutôt celle de Mark Twain) serait omniprésente. La faute à un alignement faste des planètes : l’installation dans les murs convoités du Grand Palais remis à neuf ; le dynamisme persistant de la scène parisienne ; la séduction des grandes expositions et d’un nombre jamais vu de foires satellites, de l’art brut au design ; mais aussi le fait que les visiteurs américains, pour certains déjà venus à la Biennale de Venise en avril, ne peuvent pas multiplier les voyages en Europe et privilégient donc la grande occasion. Ce dont tirerait profit Art Basel Paris, installée avec succès dans son nouveau cadre depuis hier 10h, par une température proprement printanière... Une cote d’amour à confirmer du côté des ventes !