Centre Pompidou
Surréalisme, l'expo cent têtes
Le surréalisme a un siècle ! Plus précisément son Manifeste, rédigé par André Breton en 1924. Ça n'est pourtant pas tant la révolution littéraire surréaliste que le Centre Pompidou célèbre cet automne, que les diverses pistes visuelles du nouvel imaginaire qui émergea du chaos de la Grande Guerre, en Europe et ailleurs. Comment organiser la célébration d'un mouvement qui partit dans autant de directions différentes ? À la quinzaine de thématiques déployées en spirale on aurait pu en ajouter 100 autres : politiques, poétiques, proto-féministes, décoloniales… montrant que le surréalisme reste toujours vivant.
« Surréalisme », jusqu'au 13 janvier 2025.
Bourse de Commerce
Richesse de l’Arte Povera
Les igloos de Merz, les troncs de Penone, les miroirs de Pistoletto… mais aussi les Italie suspendues à l’envers par Fabro, les cartes géographiques tissées d’Alighiero Boetti, les sacs de charbon et les chevaux vivants de Kounellis. Le mouvement italien de l’Arte Povera, né dans les années 1960, théorisé par un critique comme Germano Celant et défendu par des galeristes de premier plan comme L’Attico, Sperone ou Christian Stein, convoque une série d’images marquantes. Toutes ne seront pas présentes à la rétrospective orchestrée autour de la collection de François Pinault (une cinquantaine d’œuvres, complétées par des prêts de musées et fonds privés), mais elle permettra d’en avoir une image riche, autour de 13 artistes différents. Soixante ans plus tard, le travail sur l’environnement, les concepts de recyclage de la matière et de sobriété ne sont pas obsolètes – ils ont même gagné en actualité !
« Arte Povera », jusqu'au 20 janvier 2025.
boursedecommerce.fr
Musée d’Orsay
Harriet Backer, et la lumière fut
Réputée en Norvège pour ses tableaux d’intérieurs qui sondent les effets de la couleur et de la lumière, Harriet Backer (1845-1932) est restée relativement confidentielle au-delà des frontières scandinaves. Fille de marchands, elle suit les cours dispensés par le peintre Knud Bergslien et voyage avec sa sœur à la fin des années 1860 en Allemagne et en Italie pour étudier l’art antique et la Renaissance. Elle parfait sa formation à Munich avant de s’installer à Paris où elle fréquente Léon Bonnat et Jean-Léon Gérôme et reçoit ses…