Son suicide en janvier 2012 a créé une véritable onde de choc dans le monde de l'art. Il faut dire que Mike Kelley a marqué de son empreinte la création des années 1990 et 2000 en approfondissant et ouvrant de nouvelles voies. Là où le pop art puisait dans la culture populaire une iconographie souvent bien lisse, le Californien a développé une esthétique plus subversive, dérangeante. Il n'a cessé de s'employer à abolir les frontières entre culture noble et populaire, forme et informe. La rétrospective qui circule actuellement en Europe, avant d'être présentée aux états-Unis, fait escale au Centre Pompidou. Chaque institution propose son propre point de vue sur l'artiste. La première étape, au Stedelijk Museum d'Amsterdam, conçue par la directrice du lieu, Ann…