Il y a 150 ans naissait ce qui allait devenir l’impressionnisme. Autant d’événements rythmeront, jusqu’en novembre, la cinquième édition du festival Normandie Impressionniste, orchestrée par Philippe Platel, ancien directeur adjoint des expositions à la RMN et ex-attaché culturel en Australie. La programmation 2024 est marquée par une plus grande conscience écologique, une plus grande pluridisciplinarité, une plus grande ouverture sur l’international (têtes d’affiche étrangères), une plus grande parité (47 % de femmes artistes), une plus grande accessibilité (37 % de manifestations gratuites), et des temps forts qui permettent de relancer régulièrement la communication. « J’ai hérité cette approche de mon mandat australien. En revanche, les événements ne duraient que quelques semaines », explique Philippe Platel.
Une programmation plus longue et plus rythmée
Les classiques prônaient l’unité de temps et de lieu. Normandie Impressionniste repose sur l’inverse, c’est-à-dire une pluralité de sites et d’actualités. « Il s’agissait d’aller chercher les publics là où ils ne nous attendaient pas. » Parmi les sites…