Talk. Mot anglais. Se traduit par : conversation, discussion, conférence, échange, thématique. Peut aussi désigner : des bavardages, négociations et pourparlers. En soi, cet éventail résume les enjeux de ces event-débats qui se multiplient en marge des grandes foires et autres biennales. En effet, ces derniers temps, on a vu se multiplier ces talksdans des hauts lieux du soft power culturel, lors de récents rendez-vous internationaux (AlUla en Arabie saoudite, Art Dubai aux EAU, la toute nouvelle Biennale Doha Design au Qatar, ou encore le premier Hong Kong International Cultural Summit du 24 au 26 mars).
Débat contradictoire peu prisé
Le format est souvent identique : une table ronde autour d’un thème et des intervenants divers : pêle-mêle artistes, universitaires, curateurs, dirigeants d’institutions, d’entreprises ou politiques. Cela s’apparente à un colloque, à ceci près que le débat contradictoire y est plutôt rare et que ces communications ne sont pas adossées à une revue académique ou à une thèse de doctorat. Le cadre peut revêtir plusieurs dimensions, de la simple excroissance réflexive au « sommet » : ainsi, à Design Doha, le Design Doha Forum accueillait tout au long des cinq journées inaugurales de la Biennale, dans l’amphithéâtre à ciel ouvert du M7, hub du design, de la mode et de la tech, épicentre de la manifestation, une série de talks consacrés, entre autres sujets, au courant mondial des biennales qui gagnent le Sud Global…