La nouvelle vision de Nicola Ricciardi pour la 28e édition de Miart était bien expliquée dans le titre, « No time no space », emprunté à une célèbre chanson de Franco Battiato, invitant à franchir toutes sortes de frontières. « Nous avons voulu sortir des grilles temporelles et géographiques en proposant une nouvelle approche. Le parcours Timescape par exemple, à l’intérieur de la section principale, proposera, au cours des trois prochaines années, des focus sur des époques toujours plus anciennes », annonce le directeur. Un moyen de découvrir des pièces historiques peu connues au milieu des propositions plus contemporaines. Avec ce premier volet consacré au XXe siècle, on retrouvait chez Copetti Antiquari l’album des dessins érotiques de Giacomo Manzù, réalisé en 1977 en hommage aux nuits d’amour avec son épouse Inge. « La foire s’est tellement agrandie que nous avons créé des projets capables d'envahir la ville avec la signature de Miart ». La première exposition de l'artiste américain David Horvitz, a été orchestrée par le directeur même, dans l’édifice du…
La foire Miart joue le décloisonnement
Pour s'entraîner aux longues marches de la Biennale de Venise, la semaine de l’art milanais qui anticipe le Salon du meuble d’à peine quelques jours, est un bon début. Elle a notamment été marquée par la foire Miart, du 12 au 14 avril.