Il n’y a pas si longtemps (il y a dix ans), dans une galaxie pas si lointaine (les États-Unis), le réalisateur et producteur américain George Lucas et son épouse Mellody Hobson ont confié à l’agence chinoise MAD Architects la construction d’un musée – le Lucas Museum of Narrative Art – sur un parc de stationnement situé au bord du lac Michigan, à Chicago. Le chantier est tombé à l’eau à cause de l’association Friends of the Parks, soucieuse de préserver ce site. Comble de l’ironie : le projet, relancé à Los Angeles en 2018, prend actuellement forme à l’endroit d’un ancien parking. Dans l’Illinois, l’édifice devait ressembler à un volcan immaculé. Sa déclinaison californienne, perçue tantôt comme un vaisseau spatial tantôt comme un nuage blanc, est qualifiée d’ « organique, sculpturale et dynamique » par ses équipes, pour le moment composées de 120 personnes.
Un vaisseau spacieux
Le Lucas Museum of Narrative Art comprend deux ailes de trois et quatre étages, cumulant ensemble 9 300 m2 d’espaces d’exposition (sur 28 000 m2 au total). La structure qui les relie est…