Le Quotidien de l'Art

Le marché du dessin en 12 transactions parisiennes

Le marché du dessin en 12 transactions parisiennes
Hanieh Delecroix, "Ashegh (en amour)", série "Rivage",
2021, acrylique sur papier, 14,8 x 21 cm.
© Hanieh Delecroix.

Le bilan de quatre salons spécialisés par l'exemple : de 250 euros à 200 000 euros, voici un florilège de pièces vendues à Paris pour l'arrivée du printemps...

La place de Paris semble avoir repris avec autorité son leadership dans le domaine du dessin. Les quatre salons tenus la semaine dernière affichent tous de bons résultats de fréquentation. Ainsi, le doyen, le Salon du dessin, qui investit traditionnellement le palais Brongniart, annonce-t-il 15 000 visiteurs, soit la bagatelle de + 25 % pour sa 32e édition, et la présence de nombreux émissaires de musées. Drawing Now, au Carreau du Temple, plus orienté sur la création contemporaine, fait état de 18 000 entrées dont des conservateurs, commissaires, sociétés d'amis de musées. La présence de Rachida Dati sur ces deux salons confirme leur importance aux yeux de l'exécutif. Ils étaient accompagnés de deux événements de format plus intime, DDessin et la Paris Print Fair, tous deux Rive gauche. Que s'est-il vendu au cours de ces premiers jours du printemps ? De tout - en ce qui concerne les techniques et les époques - et à tous les prix, prouvant l'existence d'un milieu de collectionneurs diversifé et plus dynamique que ce que les signaux économiques laissaient augurer.

250 €

Caroline Bouyer, Composition 3

Nathalie Béreau, Chinon (Paris Print Fair)

« Il y a eu un véritable coup de foudre pour ce travail de Caroline Bouyer représentant des paysages bucoliques que je présentais pour la première fois » partage Nathalie Béreau. Et peut-être que les amateurs ont saisi combien les tirages uniques de ces gravures à la pointe sèche (avec des surimpressions et des oxydations) étaient peu chers, parfaite antichambre à une collection de dessins. Professeure de gravure à l’École Estienne, 1er prix Lacourière en 2012, 1er prix ADAGP section gravure au salon d’Automne en 2015, elle a également intégré les collections du musée Carnavalet avec sa série de paysages urbains.

1 400 €

Hanieh Delecroix, Ashegh (en amour)

Artiste invitée à DDessin

Artiste iranienne, Hanieh Delecroix travaille beaucoup avec la calligraphie persane. Elle écrit en blanc sur fond noir, en référence au proverbe persan « À la fin de la nuit noire, c'est le jour blanc », comme un message d’espoir. Couleur réputée éloigner le mauvais œil en Iran, le bleu est également très présent dans ses œuvres. Sa série Rivage parle…

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