« Cette peinture a décidé de mon goût de collectionneur, explique le fringant octogénaire Bassam Freiha, Libanais implanté à Abu Dhabi, d’où il a développé l'affaire créée par son père en une puissante maison d’édition active dans le monde arabe. J’avais 40 ans et le cheikh venait de me sermonner de ne pas avoir d’enfant - repoussant les bonnes raisons que j'invoquais : la guerre au Liban, la crise, les voyages incessants. Un jour à Londres, en passant à la galerie Mathaf, à laquelle j’allais ensuite m’associer, je suis tombé sur ce tableau émouvant de Paul Leroy, le Premier né. Je l’ai acheté et l'ai toujours gardé près de moi.…