Hockney, Murakami, Yoshitomo Nara, Tomás Saraceno, Iván Navarro, Kehinde Wiley, Jeppe Hein, Ugo Rondinone, la liste des stars de l’art contemporain est longue. Elle reflète la collection, aujourd'hui une des plus importantes de Belgique, débutée dans les années 1970 par Walter Vanhaerents, désormais accompagné dans la gestion par ses enfants Els et Joost. Une sélection impressionnante, constituée principalement de grands formats, est présentée dans les vastes espaces du Tripostal de Lille (qui avait déjà accueilli la collection Pinault en 2007 ou les œuvres de 18 collectionneurs flamands en 2014). On s’arrête, subjugué, dans la salle dédiée aux colosses monumentaux de David Altmejd, faits de métal miroitant et d’acier transpercé, nous immergeant dans une fantastique atmosphère de science-fiction. Aucun doute, la collection est ambitieuse, portée par un goût pour le hors-norme, le caractère cinématique et l’héritage du Pop Art. Mais si certaines pièces sont extraordinaires, on reste sur notre faim, la déambulation s’apparentant plus à un name-dropping très star-système plébiscitant les noms synonymes de records d’enchères, notamment pour les peintres émergents Emmanuel Taku, Amoako Boafo ou Dominic Chambers, qu’au reflet d’un art contemporain non-convenu, diversifié et défricheur.
« Au bout de mes rêves », Vanhaerents Art Collection au Tripostal (Lille) jusqu’au 14 janvier 2024.
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