Le Quotidien de l'Art

Les artistes japonais peinent à trouver des soutiens

Les artistes japonais peinent à trouver des soutiens
Vue de l’installation de Yuma Nishimura, Touched (Skin) series en 2023 à la Horikawa Oike Gallery à Kyoto.


Courtesy de l’artiste.

Dans le milieu de l'art japonais, il y a certaines choses qu'on ne fait pas comme ailleurs. Elles portent pourtant les mêmes appellations, pouvant générer des incompréhensions dans les échanges interculturels. Ainsi le terme « galerie » regroupe deux catégories : celles qui programment et celles qui louent leurs espaces, une différenciation historique dans le marché de l’art japonais. Les espaces à louer, privés ou publics, demandent des sommes importantes à celles et ceux qui souhaitent y organiser une exposition (compter environ 1000 euros pour six jours dans un lieu à  Tokyo). Le montant varie en fonction de la vente d'œuvres ou de marchandises sur place. En outre, ces types d’espaces n’ont pas tous bonne réputation et l’exercice peut être estampillé d’une image de débutant. 

Pour Yangyu Zhang, curatrice chinoise venue au Japon en 2017 pour ses études, l’option s’est vite imposée. Sa principale contrainte a été la barrière de la langue : même avec un bon niveau de japonais, la…

Les artistes japonais peinent à trouver des soutiens
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Article issu de l'édition N°2714