L’artiste coréen Park Seo-Bo s’est éteint le 14 octobre à l’âge de 91 ans. Malade depuis plusieurs années, atteint au cœur et souffrant d’un cancer dont il avait accepté la progression inéluctable, le vénérable pilier du Dansaekhwa laisse derrière lui une œuvre à l’immensité vibrante. Toiles éclatantes de couleurs, striées de lignes hypnotiques qui happent le regard. Peinture océanique et ritualisée où le hanji, papier de mûrier traditionnel de Corée, s’imbibe de pigments avant d’être gratté, de manière…