Le Quotidien de l'Art

Spécial Bruxelles

Spécial Bruxelles
Vue de l'exposition « Signatures », galerie Christophe Gaillard.
Au centre une toile d'Hélène Delprat.
© Courtesy des artistes et galerie Christophe Gaillard.

Alors que le Brussels Gallery Weekend (du 7 au 9 septembre) lançait le coup d'envoi de la rentrée, les amateurs d'art ont repris le chemin des galeries sous un soleil estival. Du quartier du futur KANAL-Centre Pompidou au sud d'Ixelles, voici quelques coups de cœur.

Exposition collective

Galerie Christophe Gaillard

Cap sur Bruxelles

L'inauguration, le 7 septembre, de cette nouvelle adresse bruxelloise de Christophe Gaillard était très attendue. Le galeriste se lance un vrai défi puisqu'il s'installe à l'opposé des quartiers concentrant les enseignes d'art contemporain. « J'avais repéré ce lieu, une magnifique demeure de plus de 500 m2 il y a deux ans, explique-t-il. Il est situé à quelques minutes à pied de Cloud Seven, la fondation créée par le collectionneur Frédéric de Goldschmidt, et le bâtiment fait face à KANAL-Centre Pompidou, ce qui attirera à terme un grand nombre de visiteurs belges et internationaux. » Pour le lancement, il a sélectionné 15 artistes (de 1 200 à 180 000 €) sur les 35 que la galerie défend, en veillant à l'équilibre entre les contemporains et les estates. On croise ainsi sur les deux étages des œuvres d'Anita Molinero en dialogue avec les photographies de Marcel Bascoulard à l'histoire incroyable (de 4 800 à 9 000 €), des peintures et céramiques d'Hélène Delprat, un rapprochement inattendu entre Richard Nonas et Pierre Tal Coat, les dernières photographies de Stéphane Couturier à la villa Eileen Gray, les peintures hypnotiques d'Ursula Schultze-Bluhm (de 6 000 à 55 000 €) ou la stupéfiante salle consacrée à Michel Journiac et ses icônes rehaussées de feuilles d'or et de sang. Comme le partage la directrice Sophie Roose, l'installation de Christophe Gaillard était le moment pour annoncer la représentation en Belgique et en France de l’artiste belge Philippe Vandenberg, « véritable témoin à charge de son époque, de l'oppression des minorités et de la montée de l'extrême droite, et qui continue à inspirer les jeunes générations. Christophe Gaillard voulait le représenter il y a déjà sept ou huit ans, mais la famille a travaillé avec Hauser & Wirth pendant quatre ans. Ils ont alors mis fin…

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