De l'obscurité des lieux et du temps, Gian Maria Tosatti veut faire jaillir la lumière. Premier artiste de l'histoire de la Biennale de Venise à représenter son pays en solo, il avait l'an dernier reconstitué dans l'Arsenale un ancien atelier textile, troublante archéologie rappelant à la fois le passé industriel de l'Italie et l'obsolescence du modèle, dans un espace vidé de toute présence humaine. Il avait aussi fait tâtonner les spectateurs sur une…
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