Sa volonté d’un engagement significatif auprès du secteur des métiers d’art figurait dès mai 2022, dans la première prise de parole de Rima Abdul Malak, alors nouvellement nommée ministre de la Culture. À distance d’une année, jour pour jour, elle a présenté, en compagnie d’Olivia Grégoire, ministre déléguée chargée des PME, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme, un plan construit de façon collective et ambitieuse, en associant de nombreux acteurs publics et privés. Fait suffisamment rare pour être souligné que ce travail commun entre deux ministères – dont l’un régalien – qui, le plus souvent, s’expriment l’un contre l’autre mais sont, ici, parvenus à concentrer leurs énergies pour bâtir un plan reposant sur cinq piliers constitutifs de la pérennité des métiers d’art : la valorisation auprès des jeunes ; la formation, paramètre essentiel à la transmission ; le soutien des métiers d’art dans les territoires, qu’ils irriguent très largement ; l’innovation, gage de l’avenir de ces domaines d’activité ; l’aide au développement à l’international, manne économique de taille, tant les savoir-faire d’excellence français y sont reconnus et recherchés.
Personnalités référentes
« L’un des intérêts d’une stratégie nationale en faveur des métiers d'art est d’attirer l’attention du public sur un secteur qui reste relativement méconnu et a longtemps été marginalisé, alors qu’il est riche d’une capacité singulière à répondre aux grands enjeux de notre temps », indique Emmanuel Tibloux,…