« La relève ». Lancé en décembre, le dernier grand chantier de Rima Abdul Malak, en faveur du renouvellement des dirigeants culturels avait un nom prémonitoire. La diversification est bien au rendez-vous : après une femme de l’ombre estampillée à gauche, a été nommée Rue de Valois jeudi soir une personnalité médiatique ancrée à droite.
Rupture consommée
Il faut dire que l’ancienne conseillère Culture de l’Élysée n’était plus en odeur de sainteté. La publication de ses états d’âme face à l’adoption de la loi immigration « heurtant ses valeurs » n’a guère été appréciée en haut lieu. Le soir même, Emmanuel Macron désavouait publiquement sa prise de position dans l’affaire Depardieu. La rupture avec le gouvernement était consommée avant Noël. Néanmoins, son éviction surprend politiquement au moment où le remaniement affiche son ambition de lutte contre le Rassemblement national. Rima…
