Il y a du nouveau à l'Est ! Alors que Timisoara, capitale européenne de la culture 2023 (voir QDA du 20 avril), s'apprête à inaugurer la 5e édition de sa Biennale d'art contemporain (du 19 mai au 16 juillet), Bucarest se dote d'une nouvelle, et par conséquent de la première, foire d'art contemporain du pays. Organisée par l'association de galeries roumaines RAD (Radical Art Disruptive), elle se tient du 4 au 7 mai à l'hôtel Caro, en plein centre de la ville, et rassemble 20 participantes venues de Bucarest, Cluj, Timisoara et Chisinau (Moldavie). Des plus établies - Plan B, Pogo, Gaep, Jecza, Sandwich, Suprainfinit - aux plus confidentielles Lutnița (l'unique moldave), Diptych, Matca, il y a de quoi faire un beau tour d'horizon d'une scène qui cherche à se fédérer pour gagner en notoriété, sur le territoire national et à l'international. « Depuis que nous avons déménagé notre espace d'exposition principal de New York à Bucarest, nous avons participé à l'effort de collaboration qui vise à faire progresser la scène artistique roumaine. C'est une période propice pour faire partie d'un marché en plein essor, et l'étroite collaboration entre tous les collègues sur un objectif commun est un atout considérable », détaille Catinca Tabacaru de la galerie éponyme, cofondatrice de la foire et du collectif RAD. Décidé à donner le ton, le salon se targue d'avoir mis en place un bon programme d'événements parallèles, dont un parc de sculptures de 5 000 m2 et un colloque curatorial organisé en collaboration avec l'EUNIC (European Union National Institutes for Culture) Romania.
Le chiffre du jour