Le Quotidien de l'Art

Castres, sanctuaire français de l'art espagnol

Castres, sanctuaire français de l'art espagnol
Entrée du Musée Goya dans la cour du palais épiscopal.
© Ville de Castres.

Après trois ans de travaux, le musée Goya a retrouvé son public le 15 avril, fort d’une identité renforcée. Avec Goya, mais aussi Pacheco, Vélasquez et Sorolla, il s'affirme comme un haut lieu de l'art espagnol en France.

« On a tout revu ! », proclame le musée sur des affiches dans les rues de la ville. De la réfection complète de la toiture et de la façade à la restauration d’une quarantaine d’œuvres, de la muséographie au parcours de visite en passant par l’identité graphique : c’est un musée Goya transfiguré qui a rouvert ses portes le 15 avril au cœur de la sous-préfecture tarnaise (42 000 habitants). Trois ans de travaux et 15 millions d’euros ont ainsi été nécessaires pour rénover le seul musée en France dédié à l’art de la péninsule Ibérique. « Une orientation prise par Gaston Poulain, ancien conservateur, qui décida de le rebaptiser musée Goya en 1947 suite au legs en 1894 par la famille Briguiboul de trois peintures de l’artiste, l’Autoportrait aux lunettes (vers 1800), le Portrait de Francisco del Mazo (vers 1815-1820) et La Junte des Philippines (1815), qui changea le visage du musée », précise la conservatrice Joëlle Arches.

De 11 à…

Castres, sanctuaire français de l'art espagnol
Castres, sanctuaire français de l'art espagnol

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

À lire aussi


Braquage au musée Cognacq-Jay
Article abonné

Retour à l'île
Article abonné

Les musées au défi de la décroissance
Article abonné

Article issu de l'édition N°2590