« Je n’aime pas me cantonner aux chiffres ». À 55 ans, Jean d’Haussonville, arrivé à la tête de l'établissement public du Domaine national de Chambord en 2010, peut pourtant se targuer d’un bilan chiffré plus qu’honorable : 27 millions d’euros de travaux réalisés sur le domaine, développement de 14 hectares de vignes, mécénat multiplié par 20 pour atteindre 2 à 3 millions d’euros par an (hors années Covid), bond de 75 % des ressources propres en un peu moins de dix ans (8 millions en 2010, un peu plus de 16 millions en 2018), fréquentation augmentée de 30% pour atteindre le million de visiteurs annuels, avec un budget atteignant les 30 millions d'euros et plus de 250 employés… Pourtant, le vrai bilan de ce diplomate de formation est davantage dans le sens de son action. « Tout l’enjeu de ces 13 ans a été de faire ressentir la singularité de Chambord, à mi-chemin entre le…
Bilan des 13 années d’Haussonville : Chambord armé pour l'avenir
Jean d’Haussonville a quitté en janvier le navire qu’il a largement contribué à remettre à flot. Défense de la marque, repositionnement du mécénat, biodiversité, autofinancement… Le diplomate a expérimenté sur les bords de Loire un nouveau modèle pour les monuments historiques.