La justice française a tranché le 19 mars : deux mandataires judiciaires ont été désignés tuteur du peintre chinois Zao Wou-ki, et chargé d'établir un inventaire de ses oeuvres. La décision de la Cour d'appel de Paris fait suite à la plainte du fils de l'artiste contre sa belle-mère, accusée d'avoir volontairement exilé son mari en Suisse pour faire main basse sur ses oeuvres. La femme de l'artiste âgé de 93 ans avait saisi la justice suisse à l'hiver 2012, qui l'avait déclarée cotutrice de son mari. Le jugement de la Cour d'appel déclare que Françoise Marquet est la femme du peintre « mariée sous le régime de séparation de biens et professionnelle de l'art. Elle ne pouvait ignorer qu'elle ne pouvait représenter son conjoint sans autorisation judiciaire ni décider seule et au-delà de ce qu'il pouvait exprimer de ses droits patrimoniaux comme de ses droits d'artiste ». Selon l'avocat du fils, six toiles de l'atelier parisien auraient été emportées en Suisse sans avoir été préalablement déclarées aux autorités compétentes.