Le Quotidien de l'Art

Vu en galerie - Spécial Bruxelles

Jean-François Lacalmontie, "Nuage, soleil", 2020, acrylique, huile et collage sur toile, 130 x 162 cm.
Jean-François Lacalmontie, "Nuage, soleil", 2020, acrylique, huile et collage sur toile, 130 x 162 cm.
© Courtesy de l'artist et Galerie Baronian/Adagp, Paris 2023.
Jean-François Lacalmontie, "Tarot", 2019, acrylique, huile, laque alkyde t collage sur toile, 130 x 162 cm.
Jean-François Lacalmontie, "Tarot", 2019, acrylique, huile, laque alkyde t collage sur toile, 130 x 162 cm.
© Courtesy de l'artist et Galerie Baronian/Adagp, Paris 2023.
Vue d'exposition « The Missing Part » galerie Nosbaum Reding.
Au premier plan :
"The Doctor" (2011).
Au mur :
"Petit compagnon", "Danseuse dans la cour" et "L'Arrivée de ma fille" (2019).
Vue d'exposition « The Missing Part » galerie Nosbaum Reding.
Au premier plan :
"The Doctor" (2011).
Au mur :
"Petit compagnon", "Danseuse dans la cour" et "L'Arrivée de ma fille" (2019).
© Adagp, Paris 2023.
Barthélémy Toguo, "Danceur de la cour", 2019.
Barthélémy Toguo, "Danceur de la cour", 2019.
© Adagp, Paris 2023.
Vue d'exposition « The Missing Part » galerie Nosbaum Reding.
Barthélémy Toguo, "Bilongue 5" et
"Porte du bonheur" (2022).
Vue d'exposition « The Missing Part » galerie Nosbaum Reding.
Barthélémy Toguo, "Bilongue 5" et
"Porte du bonheur" (2022).
© Adagp, Paris 2023.
Nicolas Party, "Portrait with a Bat", 2022, pastel tendre sur lin, 150,1 x 110,1 cm.
Nicolas Party, "Portrait with a Bat", 2022, pastel tendre sur lin, 150,1 x 110,1 cm.
© Photo HV-studio/Courtesy de l'artist et Xavier Hufkens.
Nicolas Party, "Clouds", 2022, pastel tendre sur lin, 210,1 x 150,1 cm.
Nicolas Party, "Clouds", 2022, pastel tendre sur lin, 210,1 x 150,1 cm.
© Photo HV-studio/Courtesy de l'artist et Xavier Hufkens.
Vue de l'exposition « Cascades » de Nicolas Party, galerie Xavier Hufkens.
Vue de l'exposition « Cascades » de Nicolas Party, galerie Xavier Hufkens.


© Photo HV-studio/Courtesy de l'artist et Xavier Hufkens.

Nicolas Party, "Red Forest", 2022, pastel tendre sur lin, 285 x 180 cm.
Nicolas Party, "Red Forest", 2022, pastel tendre sur lin, 285 x 180 cm.
© Photo HV-studio/Courtesy de l'artist et Xavier Hufkens.
Vue de l'exposition « Standing with nature » à La patinoire royale - Galerie Valérie Bach.
Vue de l'exposition « Standing with nature » à La patinoire royale - Galerie Valérie Bach.
© Photo Vincent Everarts.
Arno Rafael Minkinnen, "Picacho State Park, Arizona", 2021.
Arno Rafael Minkinnen, "Picacho State Park, Arizona", 2021.
© Arno Rafael Minkinnen/Courtesy La patinoire royale - Galerie Valérie Bach.
Arno Rafael Minkinnen, "Stranda, Norway", 2006.
Arno Rafael Minkinnen, "Stranda, Norway", 2006.
© Arno Rafael Minkinnen/Courtesy La patinoire royale - Galerie Valérie Bach.
Arno Rafael Minkinnen, "Joshua Tree, California", 2011.
Arno Rafael Minkinnen, "Joshua Tree, California", 2011.
© Arno Rafael Minkinnen/Courtesy La patinoire royale - Galerie Valérie Bach.

Jean-François Lacalmontie, Barthélémy Toguo, Nicolas Party et Arno Rafael Minkkinen : quatre visions du rapport de l'humain à la nature sont à découvrir en ce moment dans la capitale belge, oscillant entre peinture, photographie et sculpture.

Jean-François Lacalmontie

Galerie Baronian

Ovnis dansants

« Je ne peins pas le ciel ou le nuage mais la couleur mentale du ciel et du nuage, l’équivalente puissance visuelle. Ils n’ont pas de réalité, ni allégorique, ni illustrative, ni anecdotique, elle est devant et derrière eux », a confié Jean-François Lacalmontie (né en 1947) au curateur Olivier Kaeppelin dans un récent entretien. Dans son atelier de Vitry-aux-Loges, près d'Orléans, des milliers de pages de carnets virevoltent. C'est dans ces carnets qu'il dessine ce qu'il nomme des « inconnus incompatibles », lignes et formes abstraites proches de l'idéogramme, mais aussi des figures et des visages, qu'il trace à l'encre de chine en écoutant Tom Waits et Albert Ayler. Nombre de ces croquis rêveurs jaillissent sur une quinzaine de grands formats peints (entre 10 000 et 15 000 euros) chez Baronian. La galerie lui avait consacré son premier solo show belge à Art Brussels l'an dernier, et le présente cet hiver dans son espace d'Ixelles. Des fonds texturés gris béton naît une valse de lignes et de couleurs : des paysages microcosmiques entrechoquent les éléments du cosmos, l'animal et le végétal. Le rayon d'un soleil sourit à un oiseau en origami, et la silhouette d'un pendu, emblème du condamné résigné dans le tarot, tire la langue à une plante aux feuilles folles. Le morbide côtoie l'humour chez un peintre qui se retira de la scène artistique un long moment après sa percée dans les années 1980, marqué par la perte de son atelier parisien lors d'un incendie. Pour Jean-François…

Vu en galerie - Spécial Bruxelles
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Article issu de l'édition N°2554