Si l'exposition du musée Maillol (lire p. 6) explore toute la production de Murano depuis la Renaissance, c'est la période moderne qui retient l'attention des collectionneurs, et particulièrement celle des années 1950. « La production d'avant la Seconde Guerre mondiale, du Novecento, est très limitée, et touche surtout des amateurs italiens, explique Marc Heiremans, galeriste bruxellois et l'un des meilleurs spécialistes de Murano. La plupart des manufactures étaient en difficulté et fermaient pendant une partie de l'année. De plus, cette période est moins publiée, moins facilement identifiable. Les collectionneurs internationaux sont surtout à la recherche de pièces iconiques des années 1950 ». Le marché selon lui est plus faible pour les manufactures « tertiaires », mêmes pour des…