Après trois ans de fermeture au monde et une année 2022 particulièrement chaotique, les acteurs du marché chinois de l’art contemporain ont su garder le cap. Malgré l’inquiétude liée à la virulence de la vague de Covid qui l'inaugure, l’arrêt brutal de la politique « zéro Covid » est un soulagement général. L’année 2022 a été particulièrement difficile, tant d’un point de vue humain que professionnel. Fermetures à répétition des lieux et des événements, changement aléatoire et quasi quotidien des règles concernant la gestion sanitaire, confinements stricts de centaines de villes dont Shanghai au printemps dernier… Un contexte sclérosant, marqué globalement par une légère baisse des ventes dans le secteur du marché de l'art, mais qui n’en a pas eu raison.
« Le confinement en Chine a été soudain et prolongé, témoigne Magda Danysz qui opère aussi à Shanghai. À cela s’est ajouté l’arrêt brutal de la semaine de l’art de novembre avec ses salons, Art 021 ayant été annulé le lendemain du vernissage. De ce…
