Le 23 janvier, la Cité de l'architecture et du patrimoine est restée portes closes. Depuis le 1er janvier, 24 agents (sur un total de 38) travaillant à la surveillance des salles du musée sont en grève : ils s'opposent à la société Korporate Sécurité, nouveau prestataire qui aurait cherché à obtenir le départ de salariés « travaillant pour certains depuis plus de 15 ans sur le site », lit-on dans le communiqué de la CGT-Culture. L'objectif de l'entreprise : « sous-traiter ce marché à d'autres prestataires », selon la CGT-Culture qui pointe également une « dégradation continue des conditions de travail et de rémunération des agents de sécurité ». L'importante participation à l'action du 23 janvier a provoqué la fermeture du musée pour la journée et débouché sur une proposition de médiation de la DRIEETS (Direction régionale et interdépartementale de l'économie, de l'emploi, du travail et des solidarités), acceptée par la société Korporate. Aucune date n'a pour l'instant été fixée. De son côté Catherine Chevillot, présidente de la Cité interrogée par le Journal des Arts, affirme : « Sur le contenu des revendications, nous ne sommes pas opérationnels, c’est l’inspection du travail qui peut être saisie. J’ai vivement conseillé aux grévistes de s’adresser aux représentants du personnel de Korporate. Tout ce que l’on peut faire, c’est inciter notre sous-traitant à négocier ». Par ailleurs, le 23 janvier plusieurs syndicats, dont SUD Culture Solidaires ou la CGT-Culture, ainsi que des agents des musées du Louvre et d'Orsay se rassemblaient devant le musée d'Orsay pour réaffirmer leur opposition à la réforme des retraites.