R. A. Vous avez redressé la barre d'Art Paris depuis l'an dernier. Quelle est désormais la place de la foire sur l'échiquier français ?
G. P. En deux ans, l'ADN d'Art Paris a changé. C'est un repositionnement réussi. Art Paris existe vraiment par lui-même. Nous sommes en train d'écrire notre propre histoire, en dehors de la FIAC. Aujourd'hui, notre liste n'est pas constituée de refusés de la FIAC. Ce n'est plus le vide-grenier ou l'art du notaire. La quarantaine de voyages de prospection que nous avons effectuée a porté ses fruits. Nous sommes un événement complémentaire avec une section design contemporain, une plateforme pour les livres d'artistes et les livres d'art, un pays invité d'honneur, cette année la Russie. Cela fait longtemps qu'il n'y a plus de galeries russes à la FIAC ou à Paris Photo. Nous mettons l'accent sur une scène peu représentée et qui irrigue le salon. Le Grand Palais…