Depuis quelques mois, le calme feutré des musées est ébranlé : ils sont devenus le théâtre d’exactions pro-écologistes. Ce vendredi 4 novembre, bis repetita pour Van Gogh ! La toile Le Semeur au soleil couchant (1888) actuellement prêtée au Palais Bonaparte, a été maculée de soupe aux pois. En à peine trois semaines, c’est le quatrième chef-d'œuvre à faire l’objet de cet « écovandalisme-alimentaire ». Le lendemain, le patrimoine est encore pris pour cible : deux militants écologistes se sont englués les mains sur les cadres de La Maja nue et La Maja vêtue, peints par Goya au tournant du 19e siècle. Ces incidents interviennent alors que commence ce dimanche la COP 27, l’occasion d’analyser ce mouvement et d’en cerner les différents enjeux. Cette hostilité déclarée contre l’art et au nom de l’écologie a connu deux vagues successives. La première, particulièrement féconde en termes d’actions, s’échelonne de fin juin à fin août. Du groupe statuaire du Laocoon à Botticelli, en passant par Van Gogh, Constable, Turner et jusqu’au méconnu McCulloch, les exemples ne manquent pas en la…
Vandalisme au musée : quelles sanctions ?
Alors que les actes d'« écovandalisme » se multiplient au musée, la législation encadrant la protection des biens culturels revient au cœur des préoccupations.