Le Quotidien de l'Art

Les archives Barragán, une incroyable saga

Les archives Barragán, une incroyable saga
Luis Barragán.
CC BY-SA 4.0.

Le devenir des archives de l’architecte mexicain – dont une partie des cendres ont été transformées en diamant - constitue le matériau du travail de la plasticienne Jill Magid et de sa réflexion sur la propriété intellectuelle et l’accès aux œuvres.

Lorsque Luis Barragán reçoit en 1980 le prix Pritzker, généralement tenu pour l’équivalent du prix Nobel en architecture, il est déjà considéré, à la fois dans son pays et dans sa sphère professionnelle, comme l’incarnation du mouvement moderne mexicain, un personnage mythique dont le travail mêle tradition et modernité, sophistication et simplicité. Ses réalisations de grande échelle sont souvent pionnières : les cinq tours d’habitation de la Satellite City (1957) en banlieue de Mexico, gigantesques triangles isocèles de couleurs primaires, se dressent au milieu de l’autoroute. Sculpturales et dépouillées, elles sont à la fois une ode à la culture mexicaine traditionnelle et au culte moderne du gigantisme urbain de la ville. Ses travaux privés sont eux aussi empreints de mystique. Barragán était dans le privé un homme secret et ambigu. Élevé dans une stricte observation de la religion catholique, l’esprit de son œuvre résume le génie mexicain, quelque part…

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Article issu de l'édition N°2480