Parmi la dizaine de salons organisés en même temps que Paris+, AKAA (Also Known As Africa) et Asia Now, situés chacun sur une rive différente, accueillaient à peine moins d'exposants (126) que la nouvelle manifestation d'Art Basel. Malgré quelques détails à revoir, ils ont confirmé leur implantation.
15 000 visiteurs à AKAA
Du 21 au 23 octobre, au Carreau du Temple, le salon AKAA, dédié aux scènes artistiques d’Afrique et de ses diasporas, se plaçait pour la première fois en satellite de Paris+. « Le nouveau positionnement par rapport à Paris+ nous a apporté un flux de visiteurs plus conséquent que pour les précédentes éditions », affirme sa directrice-fondatrice, Victoria Mann. Même si les poids lourds du secteur exposaient au Grand Palais éphémère (les galeries parisiennes MAGNIN-A, Cécile Fakhoury et Mariane Ibrahim), l’art africain a attiré 15 000 visiteurs (contre 13 000 l’an dernier) à AKAA, avec un bon nombre d’acheteurs étrangers (Américains, Africains et Asiatiques) dignes de l’époque pré-Covid. Dans un format intimiste et convivial qui a ravi les visiteurs fatigués par les foires XXL, la plupart des 38 galeries ont bien vendu, certaines au-dessus de la moyenne des 10 000-15 000 euros. Plusieurs tentures de l’installation du maître malien Abdoulaye Konaté, artiste invité de la foire, sont parties entre 40 000 et 110 000 euros. Une installation d’une autre artiste historique, la Sud-Africaine Esther Mahlangu, composée de 87 petits formats abstraits (pour fêter ses 87 ans), a été…