Le Quotidien de l'Art

L’écologie paradoxale de Mimosa Echard

L’écologie paradoxale de Mimosa Echard
Mimosa Echard.
© Hugues Lawson-Body.

Mimosa Echard, intéressée par les communautés rurales utopiques aussi bien que par la manière dont notre corps est modifié et soigné par la pharmacopée synthétique, célèbre une nouvelle approche des artistes vis-à-vis de l’écologie. 

Choisie par un jury de sept personnalités internationales - dont Elsy Lahner (conservatrice à l’Albertina Museum en Autriche) ou Cécile Debray (présidente du musée Picasso de Paris) -, la lauréate a reçu ce lundi soir le prix au Centre Pompidou, où se tient l’exposition des quatre artistes nommés, organisée par le collectif de collectionneurs d’art contemporain réunis au sein de l’ADIAF. « Le prix Marcel Duchamp n’est pas une compétition. Plus qu’un prix, il s’agit d’un dispositif complet d’accompagnement des artistes avec un programme d’expositions internationales et des résidences pour les finalistes », répond Claude Bonnin, président de l’ADIAF, aux critiques de plus en plus virulentes concernant le rôle des prix dans la mise en compétition entre artistes.

Réflexion sur le corps

« Le poison et l’antidote traversent mon travail dans le rapport que j’ai à la matière, à travers des liquides corporels ou non, du lait, du sang ou de la salive. Les mélanges que je prépare pourraient s’apparenter à des potions, évoque l’artiste concernant son écologie paradoxale. Nous voulons protéger le monde,…

L’écologie paradoxale de Mimosa Echard
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Article issu de l'édition N°2474