Le musée des Confluences à Lyon n’a pas attendu la crise énergétique pour affirmer sa « responsabilité environnementale ». À sa création en 2014, 600 panneaux photovoltaïques étaient installés sur le toit, l’éclairage réduit et même éteint de minuit à 6 heures du matin. Depuis 2018, le musée recycle et réemploie également les éléments scénographiques de ses expositions… Poursuivant ses efforts, l’établissement lance l’année prochaine toute une série de travaux, sur deux ans, pour rendre le bâtiment encore plus performant énergétiquement. Parmi les chantiers programmés : la poursuite du remplacement progressif des éclairages par des ampoules basse consommation (LED) et, surtout, une optimisation du géocooling, le fait de mieux utiliser la température du sous-sol pour rafraîchir le bâtiment de façon « naturelle » sans être dans une logique de climatisation systématique. Coût estimé de l’opération : 700 000 euros. « Il existe toujours des solutions pour améliorer sa performance énergétique. Avant la crise de l’énergie, notre facture de fluides annuelle était de 600 000 euros. Aujourd’hui, on l’estime à 1,8 million d’euros. Avec une surface de 23 000 m2, on regarde forcément là où on peut faire des économies. Cependant il faut reconnaître qu’il est plus simple de maîtriser ce types de dépenses dans un bâtiment récent », explique Béatrice Schawann, directrice de l’administration du musée des Confluences qui évalue entre 18 et 20 % l’économie d’énergie ainsi générée par les futurs travaux.
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