L’anti-Art Basel. C’est ainsi que Nanna Hjortenberg, directrice de CHART (qui quitte ses fonctions à la fin du mois, remplacée par Julie Quottrup Silbermann), présente en substance la foire d’art contemporain qui a fêté ses dix ans à Copenhague, du 26 au 28 août. « Petite, sur-mesure, ouverte, inclusive, collaborative », CHART n’a pas d’espace dédié pour les VIP ni de programme « exclusif ». La foire joue la carte du cool et de la proximité. Pendant les trois jours de l'événement, un biergarten à l’allemande est accessible à tous dans la cour de la Konsthal Charlottenborg, élégant palais du XVIIe siècle où siège l’Académie royale danoise des beaux-arts. À l’étage une book fair accueille des éditeurs indépendants, tandis que des prototypes architecturaux permettent de déguster des huîtres locales sous un toit d’algues, ou d’écouter un concert dans une structure en plastique végétal. L’entrée, libre pour les étudiants et les artistes, coûte 130 couronnes danoises (environ 17 euros), soit le prix d’entrée moyen d’un musée au Danemark, tandis que le tarif des vastes stands varie de 7000 à 12 000 euros, un tarif relativement modéré pour un pays cher par rapport au reste de l'Europe. La foire, qui a lieu en même temps que la plus classique et internationale Enter Art Fair, revendique sa taille modeste, où seules 38 galeries, exclusivement…
CHART place la Scandinavie sur la carte du marché de l'art
Avec 38 galeries essentiellement issues de Scandinavie, la foire CHART, qui a lieu en même temps que la plus classique Enter à Copenhague, à la fin août, se veut à la fois locale et accessible. Un modèle à suivre ?