Le Quotidien de l'Art

Rouergue : une abbaye ressuscitée par l'art moderne

Rouergue : une abbaye ressuscitée par l'art moderne
Vue de l’Abbaye de Beaulieu-en-Rouergue avant sa restauration.
© Photo Laurent Lecat/CMN.

Hartung, Dubuffet, Michaux, Mitchell, Hantaï… Un riche fonds d’art d’après-guerre s’expose au cœur d’une abbaye cistercienne, sous l’impulsion du Centre des monuments nationaux. C'est l’histoire d’un couple amoureux des belles pierres et de la création contemporaine, Pierre Brache et Geneviève Bonnefoi.

Dans le creux d’un vallon sauvage du Rouergue, la monumentale spiritualité cistercienne surgit. Fondée au XIIe siècle par des moines ermites, l’imposante architecture de l’abbaye de Beaulieu-en-Rouergue (Tarn-et-Garonne) et ses 50 hectares de terres sont depuis le 29 juin un des musées d’art d’après-guerre les plus importants du Midi. Cinquante ans après son arrivée dans le giron du CMN, et suite à trois ans de travaux d'un montant de 10 millions d’euros, les fleurons de la collection d’avant-garde 1945-1975 entamée en 1950 par Pierre Brache (1920-1999) et Geneviève Bonnefoi (1921-2018) trouvent un écrin pérenne d’exposition.

1363 œuvres

L’histoire de cet ensemble n’est pas commune. Au sortir de la guerre, le jeune couple s’éprend par l’intermédiaire du galeriste René Drouin des représentants…

Rouergue : une abbaye ressuscitée par l'art moderne
Rouergue : une abbaye ressuscitée par l'art moderne

Les abonnés ont accès à l'intégralité des articles du Quotidien de l'Art.

Découvrez toutes nos offres d'abonnements.

Je m'abonne

À lire aussi


Braquage au musée Cognacq-Jay
Article abonné

Retour à l'île
Article abonné

Les musées au défi de la décroissance
Article abonné

Article issu de l'édition N°2424