Le Quotidien de l'Art

Les derniers feux d'Hubert de Givenchy

Les derniers feux d'Hubert de Givenchy
Alberto Giacometti, "Femme qui marche I", conception 1932-1936, tirage 1955, bronze, h. 150 cm. Édition 4 + 1 EA.
Estimation autour de 30 millions d’euros
Joan Miró, "Le Passage de l'oiseau-migrateur", 1968, huile sur toile, 194,5 x 129,5 cm. Estimation 2,5 a- 3,5 millions d’euros.


© Christie’s Images Limited 2022/Adagp, Paris 2022..

Meublées avec un goût exquis, les deux résidences du couturier français décédé en 2018 devraient voir leur contenu s’envoler aux enchères à Paris chez Christie’s.

C’est sans doute une vacation qui fera date. Les collections qui ont meublé les dernières résidences d’Hubert de Givenchy (1927-2018), à savoir l’hôtel particulier parisien d’Orrouer rue de Grenelle et le manoir du Jonchet en Eure-et-Loir, sont à vendre par Christie’s à partir du 14 juin, suite au décès en 2021 de Philippe Venet, compagnon du couturier. On est loin du montant de 373,5 millions d’euros réalisé par Christie’s en 2009 pour la collection Saint Laurent Bergé, puisque l’ensemble est estimé autour de 50 millions d’euros. Mais, hormis la probable flambée des prix, il faut prendre en considération le fait que le collectionneur s’est séparé à plusieurs reprises d’une partie de ses collections chez Christie’s. Notons en particulier la dispersion d’un ensemble de mobilier ancien en 1993 à Monaco pour 23,4 millions d’euros, et, plus récemment, la vente triomphale de 21 œuvres de Diego Giacometti pour 32,7 millions d'euros à Paris en 2017. Couronnant des décennies de collection, cette ultime suite de ventes se veut un mélange d’œuvres modernes et de mobilier classique de l’époque…

Les derniers feux d'Hubert de Givenchy
Les derniers feux d'Hubert de Givenchy

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Article issu de l'édition N°2409