Organisé par l'INHA avec le château de Fontainebleau, le festival de l'histoire de l'art réunit chaque année, le premier week-end du mois de juin, des professionnels autant que des amateurs de la discipline. Au château et dans la ville, un salon du livre, des conférences, tables rondes et films autour d'un pays et thème choisis – cette année, l'animal et le Portugal sont les invités d'honneur – visent à créer une passerelle entre le savoir pointu des premiers et le regard moins connaisseur, mais grand ouvert, des seconds. La 11e édition, qui se tient du 3 au 5 juin, marque une première avec le lancement d'un Grand prix du festival. Soutenu par la maison Cartier, il est doté de 10 000 euros et récompensera une ou plusieurs personnes qui auront créé en France « un événement majeur ou une action enthousiasmante, un objet merveilleux, qu’il s’agisse d’une exposition au musée, en fondation, en galerie, en chambre, un livre, un article primordial, une collection, un manifeste, une enquête, un film, une émission, un site, une restauration... Si la liste est à la Prévert, c'est que notre monde de l'art est infiniment varié, composé de nombreux corps de métiers, de talents et de compétences remarquables », ainsi que le formule le jury du prix. Celui-ci est composé de 7 personnalités de différentes générations et secteurs : l'historienne de l'art Laurence Bertrand Dorléac, à la tête de la Fondation nationale des sciences politiques (FNSP) depuis fin avril, Neil MacGregor, ancien directeur de la National Gallery et du British Museum, Daphné Bétard, rédactrice à Beaux Arts magazine, la galeriste Nathalie Obadia, le collectionneur Antoine Frérot (PDG de Veolia), l'artiste Barthélémy Toguo et la romancière et spécialiste de Claude Monet, Marianne Alphant. Le prix sera remis le 4 juin lors du festival.
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