Paris Gallery Weekend 2022 : une scène en pleine expansion

Le rapport publié en 2020 par le Comité professionnel des galeries d'art (CPGA) dressait un pronostic sombre : plus d'un tiers de galeries étaient alors menacées de fermeture en raison des conséquences économiques de la pandémie de Covid, soit une proportion semblable à la crise du marché de l'art en 1992 (46 %). Si certaines enseignes, telles que Thomas Bernard-Cortex Athletico, ont depuis mis la clé sous la porte (le galeriste a rejoint Xippas), les inaugurations se sont multipliées au cours des deux dernières années. C'est parfois le cas d'acteurs nouveaux, comme Ketabi, Raphaël Durazzo ou Myriam Chair. Mais aussi de structures solidement établies : ainsi, Perrotin, Nathalie Obadia, Gagosian, Almine Rech, Olivier Waltman, Dumonteil, et plus récemment Derouillon et Dutko, ont toutes décidé de s'offrir un nouvel espace. En outre, des enseignes étrangères, telles que l'Abidjanaise Cécile Fakhoury, la Catalane Pigment, l'Américaine Mariane Ibrahim, l'Italienne Massimo de Carlo ou la Belge Stems ont choisi Paris pour installer une antenne à l'international. Et l'on attend désormais l'arrivée du mastodonte Hauser &…