C’est probablement moins une rénovation qu’une renaissance que vit le musée Henri-Martin de Cahors. Il faut dire que les six dernières années de l’institution cadurcienne n’ont pas été de tout repos. La mise à la retraite anticipée en 2015 de son directeur, Laurent Guillaut, pour des problèmes de comportement entraînait une vacance de direction de près de quatre ans, suivie de l’arrivée en 2019 depuis Millau de la très engagée Rachel Amalric. C’est dans ce contexte mouvant que l’institution ouverte en 1833 fermait fin 2015 pour rénovation, alors que les travaux ne démarrèrent finalement que trois ans plus tard, faute d’un plan de financement complet. Une difficulté compréhensible face au budget engagé de 10 millions d’euros pour une ville de moins de 20 000 habitants. Un malheur n’arrivant jamais seul, la pandémie venait rajouter son lot de complications et de retard… Au regard du résultat, le jeu en valait la chandelle.
Réinvention locale
Car c’est un nouveau musée qui s’est ouvert dans la capitale du…