En février dernier, le compte-rendu à l’Assemblée nationale du rapport visant à établir l’impact du Covid sur les professionnels des métiers d’art faisait état d’une résistance globalement satisfaisante du secteur. Les JEMA, qui cette année se déroulent dans 17 pays et sur l’ensemble des 18 régions de l’Hexagone et en Outremer (Réunion, Martinique, Guadeloupe, Wallis et Futuna), ont en effet connu deux années blanches : en 2020 puis en 2021, où le second confinement, trois jours avant leur lancement, a contraint les organisateurs à se contenter d’une version digitale.
6000 événements
L’édition 2022, titrée « Nos mains à l’unisson », est censée incarner les retrouvailles avec les visiteurs. En France, près de 6 000 événements émaillent ainsi le calendrier – certains sur inscription préalable – d’un secteur qui, après avoir pâti d’une déconsidération tenace dans un pays où le conceptuel l’emporte sur le manuel, bénéficie d’un nouveau regard appréciatif du public. Fondées en 2002 à l’initiative de l’Institut national des métiers d’art (INMA), association créée deux ans plus tôt, les JEMA célèbrent les 20 ans de leur création et les 10 ans de leur extension à l’Europe. Les 281 métiers listés (arrêté de 2015),…