Ne sentez-vous pas les convulsions symbolistes dans le raffinement morbide d'Oda Jaune, le parfum vénéneux de Barbey d'Aurevilly chez Stéphane Pencréac'h, l'effroi érotique dans les scènes quasi nécrophiles de Bachelot Caron, l'inquiétante étrangeté dans les créatures hybrides de Matthew Barney ? L'influence de ce romantisme noir essoufflé, de Blake à Redon, mais aussi une iconographie plus ancienne de la Tentation de Saint Antoine se ressentent tout autant chez Vidya Gastaldon. « Ce sont des artistes qui ont été beaucoup dans la tentation de l'Orient, dans une emphase aussi, dans un émerveillement qui peut tourner à la stupéfaction, voire à la terreur. C'est là où je vois le pont avec moi », explique-t-elle.
Avec son parfum de…