Avec quarante ouvertures rien qu'à l'automne 2021, les Micro-Folies font de plus en plus de petits : actrices de la décentralisation culturelle version Macron (voir QDA du 15 mars 2021) en s'installant dans des localités dépourvues d'accès aux musées, elles ont permis de doter à ce jour 224 communes françaises et internationales, du village rural de 250 habitants aux banlieues des grandes agglomérations. Ces « structures culturelles de proximité » principalement destinées aux jeunes publics, liant pédagogie et technologie (tablettes, logiciels et casques de réalité virtuelle sont mis à disposition pour encourager les ateliers interactifs), prennent aujourd'hui appui sur plus de 2000 œuvres réparties en collections, alliant peintures, sculptures, objets d'art mais aussi extraits de spectacles vivants, toutes fournies par des institutions partenaires régionales, nationales et internationales, du Centre Pompidou au musée Guimet en passant par le théâtre de l'Odéon ou le Centre des monuments nationaux. L’ingénierie culturelle demeure assurée par la Villette, qui soutient la mise en place technique du Musée numérique dans chaque lieu, tandis que le ministère de la Cohésion des Territoires peut en fonction des cas financer chaque installation jusqu'à 80 %.
Une course contre la montre
La facilité d'installation du dispositif (un grand écran et une connexion internet dans un espace d'au moins 100 m2 suffisent) et sa capacité d'intégration dans une variété de lieux en font pour l'État un véritable atout d'un développement européen : le 9 décembre…