À la fin de la présentation, les youyous entonnés par les femmes de sa famille franco-algérienne, assises au premier rang, étaient portés par la fierté d’un combat artistique et politique qui a créé, enfin, une place pour d’autres voix dans le contexte d’une représentation officielle française. Dans l’explosif contexte politique actuel, et pendant l’année qui fêtera les soixante ans de l’indépendance de l’Algérie, Zineb Sedira pose des questions qui ressentent toujours d’actualité : qui parle à la place de qui ? À quel moment va-t-on ouvrir le récit de l’histoire aux acteurs mêmes de leur émancipation ? Quel est l’héritage toujours présent de la colonisation et quels autres imaginaires ont été proposés par les luttes décoloniales ?
Alger, carrefour des révolutionnaires
Son choix pour le pavillon…